Le planeur ... ça se passe le
jour. Du coup la journée ... on vole. On peut dire que les
jours de mauvais temps sont comme la nuit pour les vélivoles.
Voici la narration épique d'une
superbe journée de vol, mais fictive quand même, tout en étant très
réaliste, mais pas très ordinaire bref ...
9h00 UTC : Arrivée des pilotes
Keni, Kumi, Koda, et Balden's dans la Kumimobile sur le tarmac défoncé
du CICVVA, centre de planeur de renommée municipale. L'air déterminés
et intelligents, ils se dirigent vers le club- house, afin de
soumettre leur souhait de planeur au despotique Yves, Grand Chef
Pilote de la mort qui tue. Une demi heure est nécessaire aux
valeureux garçons pour obtenir le droit d'équiper leurs machines.
Puis c'est la descente a la salle para pour ramener l'équipement en
question, c'est a dire une batterie et un parachute par pilote. Ils
balancent vite tout ça dans leur planeur encore au hangar et
retournent au club house.
10h00 UTC : Le sacrosaint briefing
météo du Grand Chef Pilote : il y a apparemment de la convection (un
Scoop vu les cumulus qu'il y a déjà sur les vosges), des colonnes
d'air ascendantes coiffées de nuages ; les cumulus ; que les vélivoles
ont pris l'habitude de dompter, avec les base desdits nuages
(plafond) à 1400m en plaine et 1800 à 2000 mètres sur les Vosges
lors de la journée en question. Rahhhh !! Trop Cool ! Bon, ils se
jettent à la cuisine pour expédier un repas vélivole typique. A
peine ce (minable) casse-dale fini que les planeurs sont déjà en
train d'être sortis. Ils se reprécipitent aux hangars pour aider
(bonne poire) mais c'est pour recevoir un accueil dans le genre :
"Alors? Qu'est ce que vous foutiez ?". Ensuite les
planeurs sont mis en bordure de piste (à la force des bras pour les
jeunes cons qui n'ont pas de voiture) et les grands partent manger.
Arf !
Spen, remorqueur
de choc superentrainé
11h00 UTC : Les planeurs alignés,
chaque pilote brêlé, Keni dans le LS1f, Kumi en pégase FX, Koda
en pégase aussi UE, et Balden's toujours en pégase EC .C'est la
que Dieu Spen notre remorqueur intervient il tire les 4 planeurs
dans une "pompe", une ascendance, à 450m et ils atteigent
rapidement 1300m sous un cumulus. Puis ils se regroupent en
formation serrée et quittent la plaine pour se diriger vers les
vosges et ses violentes ascendances. Le plafond est a près de 2200
sur les crêtes... a partir de la il est impossible de décrire les
sensations éprouvées par les pilotes. Moi je m'y risque pas en
tout cas ! Il vous faut un V.I.
pour comprendre.
19h27 UTC : Balden's a envie de
pisser... du coup le vol devient vachement moins drôle pour lui. Il
finit par descendre a donf aux aérofreins et a 220km/h et se poser
un peu brutalement, faute à ce que vous savez. Ceci suivi d'une éjection
du planeur en bonne et due forme et enfin le moment tant attendu :
pissage en bordure de piste. Il faut dire qu'il s'est facilement
passé 40 minutes depuis que l'envie s'est déclarée, et qu'on y
reflechit a deux fois avant de se décider a descendre.
20h45 UTC : Pour les autres y
commence à faire froid à 2000m. Et Balden's a les boules au sol de
plus être en vol. Alors ils commencent une lente descente (0.5 m/s
pour descendre de 1750m). Et ils finissent par se poser tout près
des hangars. Balden's a pas loupé grand chose en fait, après son
aterrissage et 8h30 de vol ils sont tous complètement nazes.
Rentrage des planeurs au hangar après démoustiquage des bords
d'attaque des ailes. Il y a aussi parfois le soir un pot s'il y a eu
un vol spécial pendant la journée : lâché
solo d'un pilote ou laché
sur une machine. Puis la
vie nocturne des Jeunes
pilotes commence !
Autre activité diurne vraiment
... vraiment moins drôle, mais il faut bien le faire ... voila, les
images parlent d'elles mêmes ! ( Ben non y a pas toujours 2000 m de
plafond )
Bon on va pas s'eterniser sur
l'aspect (ch...) moins interessant de l'activité !
